One day, one player oldies: Gilles Guyaz


Nom : Guyaz

Prénom : Gilles

Surnom : je ne me souviens pas d’un surnom particulier, mais en Ajoie c’était “le Gilles” 🙂.

Date de naissance : 9 mars 1972.

Profession : conseiller en placement.

Dernier club : Martigny, ultime année du club en LNB.

Le club où tu aurais aimé jouer : j’y ai joué et sans détour : Lausanne et Ajoie… et si je devais en citer un pour lequel je n’ai pas joué ce serait Davos pour le lieu et pour son entraîneur de l’époque, Arno Del Curto (qui m’avait d’ailleurs fait une offre pour le rejoindre à Davos… mais je n’avais que 17 ans à l’époque et je n’avais pas terminé mes études).

Poste : ailier.

Ton numéro et pourquoi l’avoir choisi : j’en ai eu plusieurs mais le 16 m’a souvent accompagné. J’ai fait toutes mes classes “juniors” avec le 15, le jour où je suis monté d’un cran j’ai aussi souhaité le faire avec le numéro dans mon dos.

Ton meilleur souvenir sportif : ma sélection en équipe de Suisse pour les championnats du monde U20, le niveau était relevé et j’ai pu jouer contre des joueurs qui sont devenus des stars internationales (Jagr, Lindros, Nylander entre autres).

Le pire : une fracture du pied lors de ma seconde saison au LHC et la lente convalescence.

Qu’est-ce qui te plait le plus au hockey : la vitesse du jeu et le suspense qui en découle.

Qu’est-ce que tu aimes le moins : encore trop de fautes intentionnelles qui visent la tête.

Ta plus grosse erreur pendant un match : c’est une jolie anecdote dont je ne suis pas fier. C’était la première année où apparaissaient les maillots distinctifs de Top Scorer. En début de saison avec Ajoie j’avais la chance de le porter lors d’un match contre Bienne, ces maillots étaient jaunes tout comme nos maillots à Ajoie puis en milieu de match j’ai adressé une magnifique passe à un joueur en jaune… mais il s’agissait du Top Scorer adverse qui s’en est allé seul pour marquer.

Ton point fort : patinage, j’étais plutôt rapide.

Ton point faible : j’aurais aimé avoir un tir plus puissant.

Ton rituel d’avant-match : toujours commencer par lacer le patin gauche.

Qu’est-ce que le hockey a de plus que les autres sports : la proximité de la foule et son ambiance, la rapidité du jeu, les renversements rapides de situation.

Quel était ton rêve : dribbler un rugueux défenseur, Ben Sapin. J’ai eu de la chance car ce rêve s’est réalisé… à plusieurs reprises d’ailleurs 😉 (amitiés à Ben).

Une anecdote de vestiaire : une année dans les vestiaires nous avions un joueur étranger qui aimait bien le foot. En l’occurrence, c’était une année de coupe du monde et il faisait la collection des vignettes Panini. Un jour il est venu plus tôt dans les vestiaires et a collé des vignettes à plusieurs places de joueurs prétendant qu’il s’agissait de nos sosies. A ma place, il y avait Carlos Valderrama (pour ceux qui connaissent) et tout le monde a bien ri (mais j’étais bien plus chevelu qu’aujourd’hui 😉.

Personnalité que tu admires le plus : Sidney Crosby. C’est le joueur le plus intelligent sur la glace que le hockey ait produit.

Cite-moi un club : Forward-Morges, mon premier club, il conserve une place particulière.

Un entraineur : Doug Mc Kay, un entraîneur fantasque mais diablement efficace.

Un gardien : Beat Kindler. En tant que joueur, c’était une belle assurance en défense de pouvoir compter sur un tel gardien.

Un joueur : en Suisse, j’avais beaucoup d’admiration pour Felix Hollenstein qui était un joueur complet à tous les niveaux.

Un arbitre : aucun ne me revient particulièrement à l’esprit.

La patinoire que tu aimes le plus : j’ai adoré les patinoires des clubs pour lesquels j’ai joué et chacune avait son ambiance bien à elle, sinon j’adorais la glace à Fribourg, elle y est super rapide.

Le moins : je me souviens d’un match supposé amical à Saas-Grund en plein air. Nos oreilles gelaient, quelques incidents avaient animé les esprits et les spectateurs amassés au bord de la glace tentaient parfois de nous retenir brièvement par le maillot lorsque nous étions à proximité des bandes.

Décris-toi en trois mots : optimiste, toujours de bonne humeur (ou presque) et ouvert d’esprit.

A qui veux-tu que j’envoie ce questionnaire : à Alessandro Rheinhart avec qui j’ai eu du plaisir à jouer à Ajoie et qui ensuite a réalisé une très belle carrière à Ambri.

👉 Mauricette Schnider