One day, one player oldies: Mauricette Schnider


Nom : Schnider

Prénom : Mauricette

Surnom : Momo

Date de naissance : 25 juin 1973.

Profession : maman au foyer, photographe et rédactrice à phothockey.ch

Dernier club : HC Ajoie féminin.

Le club où tu aurais-aimé jouer : je voulais jouer à Martigny et je l’ai réalisé pendant deux saisons.

Poste : j’ai commencé comme ailier mais ma place est en défense.

Ton numéro, et pourquoi l’avoir choisi : le 14, pour Nicolas Jolidon au HC Ajoie, et le 24 pour Thierry Moret à Martigny. J’ai pris le 2 quand j’ai recréé les Panthères en 2012 parce que c’est mon numéro porte-bonheur.

Ton meilleur souvenir sportif : la saison avec une toute nouvelle équipe des Panthères en 1994. On gagnait très souvent, on s’entendait toutes très bien et on a passé une saison mémorable. Je me souviens aussi d’un but que j’ai marqué à Villars, où mon entraîneur Pascal Torti a hurlé mon nom à la bande, parce que c’était impensable que je marque un but 😂.

Le pire : toutes mes blessures; mon genou lors de ma première saison et mes commotions.

Qu’est-ce qui te plaît le plus au hockey : la sensation de glisse, l’intensité, l’esprit d’équipe et partager un même objectif avec d’autres filles qui ont la même passion.

Qu’est-ce que tu aimes le moins : défaire mon sac au retour des matchs et des entraînements.

Ta plus grosse erreur pendant un match : d’avoir rendu un coup à une adversaire 😂.

Ton point fort : à l’époque, mon patinage.

Ton point faible : pour certains c’est le planté de bâton, pour moi c’est le lever de puck 😂😂 (Les Bronzés font du ski ndlr)

Ton rituel d’avant-match : essayer de mettre tout mon équipement dans le bon ordre pour éviter de recommencer parce que j’ai oublié quelque chose… Et ne plus jamais manger de choucroute avant un match 😂

Qu’est-ce que le hockey a de plus que les autres sports n’ont pas : un résultat n’est jamais définitif avant la dernière seconde. Le hockey est le plus beau sport du monde et une magnifique école de vie.

Quel était ton rêve sportif : un simple souhait, celui de pouvoir jouer le match suivant sans être blessée…

Une anecdote de vestiaire : quand j’ai reformé l’équipe féminine d’Ajoie en 2012, il y avait une grande différence d’âge entre les plus jeunes et les plus âgées. Lors d’un match, une de mes coéquipières dit dans le vestiaire après le match “Vous avez vu la vieille contre qui on a joué? elle a au moins 40 ans!” et moi de lui rappeler que c’était également mon âge 😂

Personnalité que tu admires le plus :

Cite-moi un club : EHC Dübendorf.

Un entraîneur : en tant que joueuse, Pascal Torti. En tant que photographe, tous ceux qui me facilitent mon travail en me permettant de faire des photos sur leur banc, et en tant que supportrice, Antti Törmänen.

Un gardien : Remo Trüb, de Dübendorf, pour le lien et la complicité qu’on partageait pendant les matchs.

Un joueur : Daniel Métivier.

Un arbitre : Anna-Maria Wiegand. Et tous ceux avec qui je partage une profonde amitié et beaucoup de complicité pendant les matchs que je photographie. La liste est trop longue mais ils se reconnaîtront 😉.

La patinoire que tu aimes le plus : j’aimais plus que tout jouer à Porrentruy, parce que mes parents venaient toujours me voir.

Le moins : Sierre, pour ses mono-douches et la vétusté des vestiaires. Et je dirais aussi celle de Bâle, à ciel ouvert. J’y ai subi mes plus grosses blessures.

Décris-toi en trois mots : déconneuse, maladroite et profondément humaine.

A qui veux-tu que j’envoie ce questionnaire : à Thierry Moret pour le clin d’oeil à notre numéro commun et notre “vieille” amitié, et Mario Grand, qui a marqué mes premières années de hockey et qui n’hésitait pas à venir nous voir jouer à Neuchâtel ou à Lausanne, quand il y habitait.