Nom : Voisard
Prénom : Gaëtan
Âge : 48 ans.
Ta profession : agent de joueurs.
Ta fonction lors des matchs : je “scoute” mes joueurs surtout, j’analyse. On est toujours à l’affût d’un ou deux joueurs qui pourraient nous intéresser mais je viens en priorité visionner les miens.
Depuis combien d’années fais-tu ce travail : ça fait onze ans à temps plein, mais j’avais déjà commencé cinq ans avant d’arrêter ma carrière. Ca fait donc à peu près seize ans.
Qu’est-ce qui te plaît dans ce job : le contact avec les hockeyeurs, les négociations, mais surtout le suivi des joueurs, leur carrière, la loyauté, c’est ça qui est enrichissant.
Depuis combien d’années baignes-tu dans le monde du hockey : depuis que j’ai 6 ans, donc depuis relativement longtemps (rires). De 6 à 37 ans comme joueur et actuellement comme agent.
Ton club favori : le HC Ajoie comme club de coeur, puisque c’était mon club d’origine, mais au jour d’aujourd’hui j’ai des joueurs dans toutes les équipes alors on doit séparer l’émotion du professionnel. Je regarde les matchs très neutralement et pour moi ce qui compte c’est que mes joueurs soient bien dans les diverses organisations. Ensuite, qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, c’est moins important.
Ton meilleur souvenir : dans le hockey j’en ai beaucoup. Il y a les promotions avec Ajoie, avec Genève, les titres de Champions suisses avec Berne et Lugano. J’ai aussi beaucoup de souvenirs qui sont liés plus aux émotions, dans les vestiaires, les différentes équipes où l’alchimie était exceptionnelle. Le contact avec les fans aussi. C’est un peu ça que je garde, le reste fait partie du business.
As-tu un membre de ta famille qui fait du hockey : plus. Mon fils en faisait mais il a arrêté. J’étais déjà le seul à faire du hockey dans la famille, si on exclut mon cousin Nicolas Jolidon qui avait également été un bon joueur à l’époque.
As-tu joué toi-même : (rires…) Quelques années… Je suis content d’avoir fini ma carrière à Ajoie, c’était surtout ça pour moi le plus important. Boucler la boucle, et j’ai eu la chance de pouvoir le faire à 37 ans. J’étais un sportif, un ancien joueur professionnel épanoui.
