Kevin Ryser: “Je me réjouis d’aller sur la glace. C’est ce que je fais depuis que je suis petit et ça ne changera pas”.

© Mauricette Schnider

Récemment retiré du hockey professionnel et engagé dans le club de 2ème ligue de Freimettigen, l’ancien joueur d’Ajoie Kevin Ryser nous parle de sa carrière, de ses souvenirs avec le HCA et de la suite qu’il donnera à sa vie de hockeyeur.

Kevin, avais-tu prévu de poursuivre ta carrière en Regio League ?
Pour moi c’était clair que j’allais continuer à patiner un peu dans une ligue inférieure.

Etais-tu à la recherche d’un club ou est-ce Freimettigen qui t’a contacté ?
Ce sont les clubs de la région qui m’ont contacté ce printemps. Il y a des joueurs que je connais, c’est aussi pour ça que je me suis engagé à Freimettigen.

A part le club bernois, as-tu eu d’autres opportunités ?
Je connais beaucoup de joueurs qui évoluent dans cette ligue alors forcément ils m’ont tous demandé de venir chez eux.

Après l’arrêt brutal des play-off, quel a été ton ressenti immédiat ?
C’était un sentiment particulier, de se rendre compte qu’on ne patinerait plus devant nos spectateurs ajoulots.

L’envie de poursuivre avec le HC Ajoie une saison de plus pour terminer en beauté ta carrière t’a-t-il traversé l’esprit, ou après avoir pris  ta décision aucun retour n’était possible?
La décision n’était déjà pas facile à prendre, mais une fois que je l’ai décidé il n’y avait plus de regret et pas de possibilité de faire une saison supplémentaire.

Durant ta carrière tu as participé à deux rencontres de ligue A, as-tu des regrets de n’avoir pas eu ta chance dans cette ligue ?
J’ai profité de jouer ces deux matchs et pour moi c’est bien comme ça.

De toutes ces années de hockey, quels souvenirs marquants gardes-tu ?
Quand tu es jeune, tu apprends à ne jamais lâcher, à tout donner ; et quand tu as de l’expérience tu commences à apprécier et aimer les moments les plus difficiles avec beaucoup de pression. Les deux points sont très importants pour le reste de ta vie.

Avec le HC Ajoie, tu as remporté le championnat de ligue B en 2016 et la Coupe suisse en 2020. Les émotions sont-elles similaires ?
Les deux titres étaient un peu des surprises pour le club alors oui, quelque part c’est similaire mais d’un autre côté c’est très différent, parce que la Coupe c’était un seul match en finale et on a quand même réussi.

Et ce fameux 02.02.2020, à quel moment as-tu vraiment cru que vous remportiez la Coupe ?
Je suis un gars assez réaliste et Davos a joué un sacré championnat, alors je savais de quoi ils étaient capables. Mais la dernière fois que j’ai regardé le chrono, il restait 12 secondes à jouer. C’est à ce moment-là que je me suis dit qu’on avait gagné.

Que retiens-tu de ce dimanche-là ?
Pendant la journée j’ai reçu un message d’un copain qui m’a fait réfléchir et qui m’a enlevé la pression, ça m’a permis de jouer un bon match et de rester concentré jusqu’au bout.

Dans le futur, aimerais-tu consacrer du temps à l’entraînement ou tout autre activité liée au hockey ?
J’aimerais rester dans le milieu du hockey, on verra de quelle façon .

Comment imagines-tu ta retraite sportive ?
Pour l’instant je profite de l’été sans les tortures, je fais beaucoup de sport quand même, mais ce n’est pas comparable avec un entraînement avec Jordan  (Jordan Eschmann, préparateur physique du HC Ajoie).

Heureux de rechausser les patins en septembre?
C’est clair, je me réjouis d’aller sur la glace. C’est ce que je fais depuis que je suis petit et ça ne changera pas.

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