On a appris il y a quelques jours que Yoann Anex et Axel In-Albon allaient poursuivre leur carrière de joueurs outre-Atlantique, dans le club canadien de Bradford Rattlers.
J’ai recueilli les impressions de Yoann avant son premier grand saut hors de son Valais natal.
Yoann, partir jouer à l’étranger faisait-il partie de tes ambitions ?
Non pas du tout. Je termine mes études et mes années en junior s’achèvent également. Trouver un club en Suisse n’est pas une chose facile et après avoir discuté avec Pierre Mathez (recruteur de joueurs suisses pour les Bradford Rattlers, club avec lequel il a également également joué en 2010-2011), il m’a proposé de partir là-bas. La transaction s’est faite en quelques jours. Le vendredi on en parlait avec mes parents, le mercredi suivant c’était réglé. Deux semaines plus tôt je n’aurais jamais imaginé que je partirais au Canada ! Concernant mon avenir, Marwan El-Assaoui m’avait dit de ne pas me presser pour choisir un club, de faire le bon choix, et aujourd’hui cette opportunité est arrivée. Le destin.
Axel (in-Albon) a reçu la même proposition et a décidé de partir lui aussi. On a pratiquement toujours joué ensemble et dans la même ligne depuis les Minis et on forme un duo efficace. Je suis très heureux de vivre cette aventure avec l’un de mes meilleurs amis.
Que va t’apporter cette année au Canada ?
Je vais pouvoir m’améliorer en tant que joueur, ce club est spécialisé dans la formation des jeunes. Je vais en ressortir grandi aussi en tant que personne (caractère, autonomie, maturité). J’y vais également pour apprendre et passer mon diplôme d’anglais. De plus, c’est la première fois que je quitte mes parents et le Valais, ça sera une expérience inoubliable et positive.
Connais-tu déjà ton programme sur place ?
Oui, on aura les cours d’anglais de 9h à 12h, l’entraînement sur glace l’après-midi à 14h30 et le hors glace à 17h, ceci tous les jours plus un à deux matchs par semaine.
Qu’en pensent tes parents ?
Ils sont heureux pour moi, ils me soutiennent et me motivent.
A quand le grand départ ?
-Normalement en août, mais si la pandémie nous empêche de partir on peut repousser jusqu’à ce que les frontières s’ouvrent.
Que se passera-t-il si d’aventure vous ne pouviez pas partir ?
-Si je devais rester en Suisse, je chercherais un club dans ma région et je ferai une Haute école (HES, passerelle DUBS,…) ou je trouverai un travail d’employé de commerce dans la région.
Merci Yoann, bonne chance et bon séjour à toi et à Axel ainsi qu’à Christof von Burgh, gardien des U20 de Fribourg, qui a rejoint le duo pour cette grande aventure).
(photo: Mauricette Schnider)