One day, one player: Paolo Angeloni

Mauricette Schnider

Nom : Angeloni

Prénom : Paolo

Surnom : Pol

Date de naissance : 27 juin 1972

Profession : Directeur de la Régio League à la SIHF.

Club actuel : je ne joue désormais plus qu’un seul tournoi corporatif avec les vétérans du HC Ascona.

Club précédent : HC Ascona (1ère équipe).

Poste : attaquant offensif.

Ton numéro, et pourquoi l’avoir choisi : 11, ce numéro me plaît beaucoup, je l’ai utilisé durant presque toute ma carrière et j’ai eu l’honneur de le voir retiré par le HC Ascona.

Ton meilleur souvenir sportif : en tant que joueur, ce sont les 9 victoires de la Coppa Ticino (en 14 finales jouées, 11 de suite) et les 4 participations aux Championnats du Monde amateur au Canada.
Dans ma fonction actuelle, c’est la participation comme General Manager aux Universiades d’hiver à Krasnoyarsk et la médaille d’argent aux Championnats du Monde de Copenhague. Même si nous avons perdu cette finale aux tirs de but, je l’ai vécue sur place comme dans une grande famille. Ca a été un succès de tout le hockey sur glace suisse à tous niveaux, et pas seulement de l’équipe nationale. De plus, nous avons maintenant la certitude que nous gagnerons le titre de Champion du Monde un jour, je ne sais pas quand, mais nous le gagnerons!

Le pire : comme joueur, je n’en ai pas beaucoup, donc je dirais les 0.4 secondes qui nous ont manquées contre le Canada à Bratislava, mais je suis positif et je pense que cela nous a rendus encore plus forts.

Qu’est-ce qui te plaît le plus au hockey : tout, c’est ma vie! Je l’aimais comme joueur et je l’aime dans ma fonction, même si ce n’est pas toujours facile.

Qu’est-ce que tu aimes le moins : comme joueur, c’était le manque de sérieux et d’engagement de certains coéquipiers, et dans ma fonction actuelle c’est sans doute le mensonge des personnes qui parlent toujours dans le dos des gens. Heureusement, il n’y en a pas beaucoup, mais nous n’en sommes malheureusement pas exempts.

Ta plus grosse erreur pendant un match : j’en ai fait tellement que ce serait difficile d’en choisir une seule.

Ton point fort : mon tir, le sens du but et le leadership.

Ton point faible : comme joueur, certainement le back-checking: le tiers de défense je ne l’ai pas vu beaucoup… Dans ma fonction actuelle, le manque de sévérité, quand il en faudrait un petit peu plus.

Ton rituel d’avant-match : entrer en premier sur la glace (et sortir en dernier du vestiaire après le match).

Qu’est-ce que le hockey a de plus que les autres sports n’ont pas : c’est un ensemble de beaucoup de choses qui font selon moi le sport le plus beau du monde: entre autres la vitesse, l’intensité, la puissance, la précision et l’esprit d’équipe.

Ton rêve sportif : la médaille d’or aux Championnats du Monde. Pour un petit pays comme la Suisse cela nécessite un travail presque parfait à tous niveaux, mais nous pouvons y arriver.

Personnalité que tu admires le plus : Stefan Grogg. Je l’ai connu il y a 30 ans à Grindelwald, il a eu une carrière extraordinaire, et il gagne sa bataille la plus importante chaque jour depuis plusieurs années. Plus qu’un ami, c’est une vraie inspiration pour moi. Sa persévérance et sa personnalité sont pour moi une leçon de vie, il est tout simplement un champion, dans le sport et dans la vie (ndlr: ancien joueur de Bienne, Zoug, Langnau, entre autres, Stefan Grogg souffre d’une maladie nerveuse qui le condamne à un fauteuil roulant depuis 2009. Vous pouvez retrouver ICI un article à ce sujet écrit en 2017).

Une anecdote de vestiaire: oh la la, c’est mieux de ne pas répondre à cette question, ce qui se passe dans le vestiaire reste dans le vestiaire, c’est mieux comme ça 🙂 .

Cite-moi un club : Je respecte et soutiens tous les clubs à tous niveaux, parce que derrière un club il y a toujours beaucoup de personnes qui travaillent dans l’ombre, pour permettre à beaucoup d’autres de pouvoir jouer au hockey sur glace. Mais dans mon coeur aujourd’hui il y a nos équipes nationales, à tous niveaux.

Un entraîneur : Julius Kovacs, c’est sans doute le meilleure entraîneur que j’ai eu en tant que joueur.

Un gardien : j’en connais et j’en ai connus plusieurs. Daniele Giacomazzi était vraiment spécial, dans les pros j’estime beaucoup Leo Genoni.

Un joueur : nous avons certainement nos stars, mais j’ai toujours estimé les grands travailleurs, et un des meilleurs pour mois c’est Tristan Scherwey. Il donne toujours tout ce qu’il a.

Un arbitre : Alessandro Faccoli, il était unique, j’ai des grands souvenirs.

La patinoire que tu aimes le plus : le Centre Bell de Montréal.

Le moins : comme joueur je n’aimais pas trop jouer à Rivera, mais là aussi j’ai beaucoup de respect pour ce qu’ils ont fait afin de permettre à un club où j’ai aussi joué (le HC Ceresio) de former des jeunes et de pratiquer le hockey sur glace.

Ton geste pour la planète : je pense seulement que nous ne faisons pas assez et que le sport peut aussi en faire plus. Nous devons nous engager plus, c’est seulement ensemble que nous pouvons faire la différence.

Décris-toi en trois mots : le calme, l’honnêteté et l’engagement.

A qui veux-tu que j’envoie ce questionnaire : je passe le puck au hockey sur glace féminin (que je soutiens énormément), notamment à une ancienne joueuse, actuellement formatrice et entraîneur de notre équipe féminine des Universiades: Andrea Kröni.

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