LNA: interview de Fabrizio Sundermann
Samedi dernier, Sayaluca s’est imposée 7 à 4 sur la piste de Léchelles
La particularité de ce match, l’équipe tessinoise a fait le déplacement avec neuf joueurs et deux gardiens.
Décimé par les blessés, les malades et les absents, l’entraîneur Renzo Ricci semblait fataliste avant le début de la partie : « Je n’ai jamais vu ça ! ».
Si la partie aurait pu s’avérer jouée d’avance, il n’en fut rien. Durant le match, les hommes de Renzo Ricci ont alterné deux styles de jeu: balancer la balle depuis sa propre défense avec des joueurs dans la zone adverse, prêts à la glisser au fond des filets, afin de s’économiser physiquement, ou jouer collectivement avec des phases de jeu qui ont amené un joli spectacle.
De 4-1 à la 27′ pour Léchelles, à la remontée de Sayaluca dès la mi-match pour terminer 4-7, les Tessinois ont fait preuve d’un solide mental et d’une volonté à toute épreuve, conjugués aux solides performances de son jeune gardien Noham Demarta. L’occasion était belle de parler de cette rencontre avec le capitaine-assistant Fabrizio Sundermann.
Fabri, avec le petit contingent à disposition aujourd’hui, avez-vous changé votre système de jeu ou joué comme d’habitude?
Fabrizio Sundermann: les deux. Au début on était plus calme, ne pas utiliser trop de puissance pour se fatiguer, et à partir du 4-1 on a repris notre jeu normal. C’était plus difficile au niveau physique mais on a bien tenu et ça a donné des résultats.
Cette façon de jouer, un peu comme les Danois le font en Coupe d’Europe, a été décidée avant le match?
Oui, avant le match. C’est aussi une façon de jouer qu’on avait entraîné en début d’année. On s’est dit que c’était un jeu plus tranquille, on ne donne pas trop tout en arrivant à jouer. Mais au fil du match et en étudiant la façon de jouer de Léchelles on a pensé que c’était mieux de faire comme on en avait l’habitude.
Vous aviez un très bon collectif, malgré le peu de joueurs à disposition.
Il y a beaucoup de qualité, une super ambiance, mais là il y a beaucoup de difficultés au niveau des blessures, de ceux qui travaillent et des absents. On a cinq ou six blessés, de toute ma carrière je n’ai jamais vu ça.
Est-ce que Sayaluca est meilleur que la saison passée?
C’est une question difficile. Peut-être, oui, mais on verra à la fin. On s’est toujours dit qu’on a une bonne équipe, mais au final se sont les résultats qui le confirmeront.
Quelle est la force de Sayaluca?
L’ambiance ! Le vestiaire. Ca a toujours été comme ça. C’est l’ambiance qui donne l’envie de venir s’entraîner, pouvoir passer des beaux moments avec des potes.
On peut aussi parler des performances de votre jeune gardien Noham?
Il a encore beaucoup à apprendre mais il a fait un super match. Il est devenu constant, il a une bonne tête. Il était sûr, pas trop de rebonds, il a fait son job, rien à dire.