Nom : Falbriard
Prénom : Vincent
Âge : 64 ans
Profession : retraité (anciennement propriétaire et gérant d’un magasin d’audiovisuel).
Ta fonction lors des matchs : en ce moment je m’occupe du banc des pénalités, parce que les personnes préposées habituellement sont à risques. En dehors de ça je suis responsable de l’école de hockey du HC Ajoie et vice-président de la section vétérans.
Qu’est-ce qui te plaît dans tes fonctions : j’adore le hockey, depuis toujours. J’ai commencé au HC Vendlincourt (avant qu’il ne devienne le HC Ajoie). J’ai tout vu avec ce club et être encore là aujourd’hui, avoir autant de plaisir, c’est la classe.
Depuis combien de temps baignes-tu dans le monde du hockey : ça fait 52 ans !
Ton club favori : le HC Ajoie, évidemment ! Mais si on parle de la Nationale League, c’est Lugano. Il y a une raison spéciale qui date de mon adolescence: il y avait à l’époque un gardien qui a débarqué à Lugano et qui s’appelait Alfio Molina. J’ai adoré ce gardien et depuis là j’ai toujours suivi son club.
Ton meilleur souvenir : il y en a eu plusieurs. L’inauguration de la première patinoire (1973), la première ascension en Ligue Nationale A (1988), le titre de 2016 et la Coupe suisse (2020). C’est un endroit où on a passé des heures extraordinaires et ça laisse rêveur quand on pense à la chance qu’on a eu de vivre ces moments.
As-tu un membre de ta famille qui joue au hockey : mon neveu Mathieu était gardien remplaçant au HCA (2008/09). La saison dernière il faisait partie du HC Vendlincourt.
As-tu joué toi-même : oui, au HC Vendlincourt de l’époque et durant les premières années du HC Ajoie jusqu’en 1977-1978. Ensuite, avec le travail c’est devenu compliqué et je suis parti jouer en 3ème ligue avant de rejoindre Ajoie II en 2ème ligue jusqu’à l’âge de 40 ans. Depuis, je fais partie des vétérans et je m’occupe de l’école de hockey, chose que je ne pouvais pas faire quand j’avais le commerce.
Un jour il y a une grand-maman qui m’a dit « Quand on vous voit on a l’impression que vous vous amusez plus qu’eux! », je lui ai répondu « Vous ne vous rendez pas compte, en effet je m’amuse plus qu’eux ».
