Equipe suisse: interview de David Moser

Mauricette Schnider
David Moser

Le camp d’entraînement des sélections suisses U16 et U17 du 9 au 11 avril était l’occasion d’échanger quelques mots avec le capitaine des U17 David Moser, également le capitaine des U17 Elite du HC Bienne.
Né le 7 juillet 2004, David est originaire de Bienne et a donné ses premiers coups de patins avec le club seelandais. Durant ces dernières années il a également porté les couleurs du EHC Zuchwil et du SC Langenthal avec les Minis du SC Lyss en U17 Top.
Le joueur de 16 ans a enregistré un total de 30 points en 40 matchs avec Bienne cette saison.

David, est-ce que ce sont tes premiers matchs avec le maillot de l’équipe suisse?
-Non, j’ai déjà fait le camp d’été l’année passée, j’ai joué trois matchs contre les Tchèques et en décembre j’en ai fait trois avec les U17 contre les U16.
Après ce camp on a deux semaines de vacances et ensuite on commence l’entraînement d’été.

Comment s’est passé le match d’aujourd’hui (ndlr le vendredi 9) ?
-Au premier tiers j’étais un peu nerveux parce que c’est la première fois que je suis capitaine en équipe suisse. Puis je me suis dit que je ne devais pas stresser, jouer normalement et ensuite j’ai pu trouver le rythme.

Est-ce différent d’être le capitaine de Bienne ou celui de l’équipe nationale?
-Oui. Le sentiment est différent, on se dit que c’est peut-être la dernière fois que l’on joue avec l’équipe suisse alors on se stresse plus que d’habitude.

Qui t’a nommé capitaine, les joueurs ou les entraîneurs?
-Les coachs.

C’était une surprise pour toi?
-Oui. Je sais que je suis maintenant un leader mais je ne pensais pas que je serais directement nommé capitaine.

Pensais-tu que les U16 seraient aussi forts pour vous tenir tête comme ils l’ont fait? (victoire des U17 5-6 au moment de l’interview).
-C’était pareil la dernière fois lorsqu’on a joué contre les U16. On a perdu les deux premiers matchs et gagné le troisième. Ils ont une équipe très forte.

Ca te fait quoi de jouer contre tes coéquipiers de saison régulière à Bienne, Lorin Froidevaux, par exemple?
-C’est spécial. Quand on est dans une bataille dans les coins on en rigole mais on se check quand même.

Fais-tu plus attention si c’est un ami que tu as en face de toi?
-En match non, à l’entraînement oui.

Sur la glace il n’y a plus d’amis?
-C’est ça, mais après le match on rit ensemble.

Merci David.

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