Carnet de bord: NL HC Ajoie – HC Bienne

Mauricette Schnider

Un mardi soir comme on n’en a plus vécu depuis un temps qui nous a semblé une éternité. Un évènement, un seul? non, je dirais plutôt plusieurs:
-le retour des spectateurs, de l’ambiance
-la découverte pour eux de la nouvelle patinoire
-le premier match de National League pour Ajoie, la quatrième saison au plus haut niveau (après 1988/89, 1989/90, 1992/93).

Arrivée à la patinoire à 18h00, et déjà une véritable fourmilière qui s’agite aux abords de la Raiffeisen Arena. On revoit des visages presque oubliés, une impression de surnaturel de se côtoyer sans masque, ou de se côtoyer tout court.

Des barrières installées, des sécurités déployées pour contrôler cartes d’identité et QR code, devant la maisonnette des tests covid (proposés gratuitement sur place, payants dès le 1er octobre). Première étape franchie. On cherche l’entrée des places debout, assises, médias… « On entre où? » entend-on régulièrement.

Une fois tout le monde dans la place, on découvre l’équipe, les casques et les lacets roses, et Bienne, le meilleur ennemi de retour pour le fameux derby tant attendu. Un mur se dresse « sous l’horloge » (les puristes comprendront qu’on ne peut pas appeler cet endroit différemment, là où tout commence, the place to be). Un mur qui n’est pas sans rappeler Lausanne et son invasion jaune et noire de février 2020. On y est !

La Rauracienne interprétée par l’ancien gardien d’Ajoie, de Bienne et désormais star de la scène, Kiki Crétin, Lord Campbell. La magie opére, le spectacle commence. Jeux de lumières, entrée sur la glace des héros du 28 avril 2021, le match peut démarrer.

Daniel Eigenmann 38’31 le 7 septembre 2021.
Mauricette Schnider
Daniel Eigenmann

Ce n’est pas une combinaison magique, mais le nom et la date à retenir des moments clés de l’histoire du club ajoulot: le premier but marqué en National League dans la nouvelle patinoire, premier but ajoulot de cette nouvelle saison. Ce sera le seul, mais le combat des Jurassiens n’a pas été ridicule, bien au contraire, avec un Tim Wolf impérial dans ses buts.

Mais hier soir, ce n’est pas le score ou le match que j’ai retenu, c’est le retour à la vie, presque normale !

© Chris Bée

Mauricette Schnider

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