Carnet de bord: les play-off de la survie

Mauricette Schnider

PLAY-OUT

J’aime bien chercher le positif dans chaque situation, c’est pourquoi je préfère parler de play-off de la survie plutôt que de play-out

Ce soir débute la série de la peur ou de l’espoir, c’est selon le camp dans lequel on est, Ajoulot ou Chaux-de-Fonnier.

Cette série au meilleur des sept matchs décidera qui d’Ajoie ou du HCC évoluera en National League la saison prochaine. Si on écoute les fans, qu’on lit les journaux et autres sites, on peut voir de tout. Les play-out ne devraient plus se jouer, il faut fermer la ligue et ranger cette règle aux placards. Ou d’autres qui voient ça comme une opportunité de vivre d’autres émotions. Je suis de la deuxième catégorie.

Fermer la ligue, ne plus voir de barrages, participer à un championnat à un seul enjeu: la Coupe. C’est clair que si le spectre de la relégation n’avait plus lieu d’être, les clubs vivraient leur saison plus sereinement, ça peut se comprendre. Mais quel intérêt au final?
Qui a déjà vécu ces matchs de la peur sait de quoi je parle. Si une équipe se transcende pour un titre, elle en fait de même lorsque sa survie est en jeu. Peut-être même plus. Parce qu' »il n’y a pas plus dangereux qu’un animal blessé » !

Nos émotions sont différentes, que l’on joue pour gagner ou pour ne pas perdre. Le stress d’un côté, l’adrénaline de l’autre, ces deux sensations que le sport nous permet de vivre et qui sont comme une drogue pour tout supporter d’une équipe. On aime vibrer, on aime gagner, on aime les émotions avec un grand E!

Les play-out peuvent être dangereux pour les clubs qui chutent en ligue inférieure, mais si le sport est une école de la vie, il doit aussi inclure que le sommet se mérite et que le plus fort n’est jamais celui qui réussit, mais celui qui se relève après être tombé!

Bons play-off de la survie à tous !

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